Banniere1
Alliés
Puissances Centrales Pays neutres Nouveaux États Conséquences de la guerre
Médailles de table

 

 

ArmesFrance

 

ArmesFrance1

 

 

 

 

France

 

 

 

La Croix Rouge

CroixRougecopie
CPCroixRouge2
CPCroixRougezouaves
CPinfirmiere

La Première Guerre mondiale a demandé un effort exceptionnel en matière de santé militaire compte tenu de l'ampleur du nombre de blessés à traiter. Dès 1915, une commission supérieure consultative des services de santé est formée afin de proposer des solutions pour rendre plus efficace la prise en charge des blessés et des malades. La Croix Rouge va trouver naturellement sa place dans ce dispositif, le rapporteur de la commission, Joseph Reinach, louant tout particulièrement le rôle des infirmières auprès des malades, autant du point de vue médical que psychologique.

 

Le principal problème relevé après les premiers mois de guerre, outre l'importance du nombre de blessés à traiter, tient à la rapidité de leur évacuation. Pour simplifier, celle-ci se déroule selon les étapes suivantes: soins d'urgence puis premier tri effectué par les formations sanitaires de l'avant (postes de secours, ambulances), gares d'évacuation de l'avant situées dans la zone des armées et transfert en train vers les gares régulatrices de l'arrière où les blessés sont pris en charge dans un hôpital d'origine d'étape situé à proximité. En fonction de la gravité des blessures constatées (seuls les blessés intransportables sont amenés à faire des séjours plus longs dans ces hôpitaux), les militaires sont transférés par train sanitaire vers les lieux d'hospitalisation disséminés sur tout le territoire. Dès ce premier niveau, on peut rencontrer des personnels de la Croix Rouge, en particulier des infirmières, dans les gares ou dans les trains d'évacuation (à condition que ces derniers soient à intercirculation, c'est à dire que l'on puisse circuler d'un wagon à un autre, chose fort rare au début de la guerre).

 

C'est cependant dans les hôpitaux que les personnels de la Croix Rouge vont apporter une aide précieuse. En 1914, la France comptait deux types d'hôpitaux: les hôpitaux militaires gérés par le service de santé des armées et les hôpitaux civils (à caractère public ou privé). Le nombre de soldats à traiter dès les premiers mois de la guerre va rendre indispensable la multiplication du nombre d'établissements d'où l'utilisation des hôpitaux civils qui deviennent "mixtes" (une partie de l'établissement est réservée aux militaires) et la création dans toute la France d'hôpitaux temporaires (pour la durée du conflit) de taille variable et dans des locaux très divers (écoles, lycées, hôtels, couvents, usines, grands magasins, casinos, ...) :

 

  • hôpitaux complémentaires contrôlés par le service de santé des Armées.

 

  • hôpitaux auxiliaires contrôlés par la Croix Rouge.

 

  • hôpitaux bénévoles d'initiative privée.

 

Était par ailleurs posée la question des compétences des infirmières (toutes n'étant pas diplômées) et du bien fondé de leur présence auprès des blessés. Aussi, la commission de 1915 exige la stricte application du décret de mai 1913 sur le port d'un costume identique (propriété de la Croix Rouge et garanti par l'autorité militaire) pour les infirmières des trois sociétés reconnues avec une marque distinctive pour chacune d'elles (les infirmières n'appartenant pas à une de ces trois sociétés ont l'interdiction de porter la coiffe blanche avec croix rouge). En outre, le principe d'un livret individuel, déjà adopté par la SSBM, est étendu aux deux autres sociétés, l'ADF et l'UFF.

 

 

La France s'était en effet associée très rapidement (mai 1864) au projet du Suisse Henri Dunant concernant la création d'une organisation de secours prenant pour emblème une croix rouge sur fond blanc: le Comité International et Permanent de Secours aux Blessés Militaires, plus tard Comité International de la Croix Rouge. La première Convention de Genève fut ainsi signée en août 1864 par 16 États.

 

La section française de la Croix Rouge prit le nom de Société de Secours aux Blessés Militaires (SSBM) et elle se développa peu à peu dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Cependant, des dissenssions éclatant, elle se scinda en trois sociétés, toutes reconnues par la Croix Rouge:

 

  • la SSBM.

 

  • l'Association des Dames de France (ADF), créée en 1879, d'obédience catholique.

 

  • l'Union des Femmes de France (UFF) créée en 1881, d'obédience protestante.

 

Lorsque la Première Guerre mondiale éclata, les trois sociétés s'engagèrent dans le conflit avec personnel et hôpitaux, leurs efforts étant coordonnés par un comité central. C'est pour honorer l'action de ses membres que chaque société créa des médailles et marques distinctives (liens au bas de la page).

Pour plus de renseignements, cliquez sur le lien ci-dessous...

Lienchemindememoire
CRbillethopitalAbadie
CRBillethopital
CroixrougeSallesHers

Bénévoles de la Croix Rouge dans un village de l'Aude pendant la Première Guerre mondiale.

MedailleHonneurinfirmiere

Le dévouement reconnu et récompensé...

LettreDijon

La mobilisation de tous les moyens...

OvaleSSBM OvaleADF OvaleUFF Ovaledivers
retour haut de page
Flecheretour1 Flecheretour3 Flechesuivant2
Flechehaut2

page précédente

distinctions non-officielles créées pour 1914

page suivante

Alliés Puissances Centrales Liens Pays neutres Accueil Nouveaux États Conséquences de la guerre Médailles de table Lienchemindememoire OvaleSSBM OvaleADF OvaleUFF Ovaledivers