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France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Médaille d'Arras

 

 

 

 

 

 

 

Elle commémore les combats de l'Artois et la défense de la ville d'Arras.

 

 

 

Cartefront

 

 

 

Fin août 1914, l'État-Major français doit se rendre à l'évidence: la bataille des frontières est perdue et, le 24 août, il ordonne le repli. Début septembre, la ville d'Arras est momentanément occupée par les Allemands avant qu'ils ne soient à leur tour obligés de se replier. Commence alors la "course à la mer" durant laquelle, au mois d'octobre 1914, des combats opposent Alliés et Allemands dans le secteur d'Arras (1ère bataille d'Artois). La ville subit alors de violents bombardements qui entraînent les premières destructions (Hôtel de Ville et son beffroi).

À la mi-novembre, après la bataille d'Ypres, le front se stabilise. Arras se retrouve à proximité des lignes qui coupent le Pas-de-Calais en deux, au coeur des enjeux stratégiques que va constituer cette partie de l'Artois. C'est là que vont se dérouler de violents combats depuis l'offensive française du printemps 1915 (2ème bataille d'Artois) jusqu'à celles menées par les Allemands puis les Alliés en 1918. La ville elle même subira de nombreux bombardements qui poursuivront les destructions entamées en 1914, touchant indifféremment le patrimoine historique, l'habitat urbain (près de 60% des maisons seront détruites) et les ressources économiques. Au delà, c'est toute une région qui va souffrir de la guerre, aux destructions matérielles s'ajoutant les pertes humaines, militaires mais aussi civiles.

Autour d'Arras, de nombreux lieux évoquent ces terribles combats: plateau d'Ablain Saint-Nazaire, Notre-Dame-de-Lorette, Neuville-Saint-Vaast, Vimy, Souchez, La Targette, ... À partir de 1916, les Britanniques remplacent dans ce secteur les Français concentrés sur la défense de Verdun. Après un premier repli stratégique au printemps 1917 et une dernière offensive au printemps 1918, les Allemands évacuent le Pas-de-Calais fin octobre 1918 sous la poussée des forces alliées.

Aujourd'hui encore, les nombreux cimetières militaires qui jalonnent cette région, à l'image de la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette, témoignent de la fureur des combats qui s'y sont déroulés entre 1914 et 1918.

 

 

 

PhotoArras

 

 

 

La petite place et le beffroi

 

 

 

La médaille:

Dès 1936 est frappée une médaille de table commémorant les combats de l'Artois. En 1954 est créé le "Comité National des Vétérans Anciens Défenseurs d'Arras et de l'Artois" et, en 1956, il est décidé de transformer la médaille de table (en réduisant sa taille) en médaille portable délivrée en même temps qu'un diplôme donnant lieu à inscription sur un livre d'or. Décernée par le Comité créé en 1954, elle doit honorer tous ceux, Français ou Alliés, qui ont combattu dans l'Artois et pour la défense d'Arras entre 1914 et 1918. Elle peut être décernée à titre posthume.

Il existe deux fabrications, en bronze argenté, qui diffèrent par le système d'attache du ruban.

- 1er type: bélière à triple anneau.

- 2ème type: bélière à boule et anneau.

 

 

 

Arrascertificatreduit

 

 

 

Le certificat d'inscription au livre d'or.

 

 

 

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Le diplôme.

 

 

 

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Médaille du 1er type, avers et revers.

 

Médaille du 2ème type, avers.

 

 

 

À l'avers, un soldat français et un soldat britannique, sur un fond de ruines, sont unis dans la défense d'Arras et de l'Artois.

Au revers, le lion des Flandres se dresse devant l'Hôtel de ville et le beffroi d'Arras, écrasant l'aigle allemand.

 

 

 

Les médailles de table associées:

Médaille n° 1

C'est la médaille originale éditée en 1936 qui va inspirer le modèle portable présenté ci-dessus.

 

 

 

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Médaille n° 2

Oeuvre du sculpteur Séraphin-Émile Vernier pour la Monnaie de Paris (1922), elle commémore l'offensive britannique de 1917 en Artois et en Flandres.

 

 

 

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Médaille n° 3

Oeuvre du sculpteur Julien-Louis Mérot pour la Monnaie de Paris (1925), elle commémore les combats des troupes canadiennes à Vimy.

 

 

 

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Médaille n° 4

Oeuvre du sculpteur Paul-Marcel Damman pour la Monnaie de Paris (1935), elle commémore les batailles d'Artois.

 

 

 

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Médaille n° 5

Oeuvre du sculpteur Louis Desvignes pour la Monnaie de Paris (1925), elle commémore Arras, ville martyre.

 

 

 

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Médaille n° 6

Oeuvre du sculpteur artésien Arthur Mayeur, elle commémore Arras, ville martyre.

 

 

 

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