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Le parcours de mon arrière-grand-père, Jules Escourrou, pendant la guerre...

 

 

 

 

 

 

 

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Né en 1876 dans le Tarn, au hasard de l'affectation de son père, gendarme, il appartient donc à la classe 1896 et est incorporé en novembre 1897 au 15° régiment d'Infanterie (Albi). Toutefois, deux ans plus tôt (septembre 1895), à sa sortie de l'École normale de Rodez, il avait été nommé instituteur-stagiaire dans l'Aveyron et bénéficiait à ce titre de l'article 23 sur l'engagement décennal prévoyant que les jeunes gens qui s’engagaient à se consacrer pendant 10 ans à l’enseignement ne feraient qu'une année de service... Il quitte donc le régiment en septembre 1898 avec le grade de caporal. Il passe dans la réserve en novembre 1900 avec rattachement au 143° régiment d'Infanterie (Castelnaudary) où il obtient le grade de sergent en 1905 tout en poursuivant sa carrière d'instituteur dans l'Aude, berceau de la famille.

 

 

 

 

Périodes d'exercices au 143° R.I. entre 1905 et 1910

 

 

 

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En novembre 1910 il passe dans l'armée territoriale avec rattachement au 127° régiment d'Infanterie Territoriale (Carcassonne).

 

Au moment de la mobilisation générale d'août 1914, il rejoint son régiment (le 127° R.I.T.) avec lequel il est envoyé au Maroc.

En effet, afin de permettre l'envoi en France de régiments d'active stationnés dans ce protectorat, le général Lyautey avait demandé au Gouvernement français de les remplacer par des troupes territoriales. Le choix va se porter sur des régiments territoriaux du sud de la France: 113° et 114° R.I.T. (Toulouse), 121° R.I.T. (Béziers), 125° R.I.T. (Narbonne), 127° R.I.T. (Carcassonne), 128° R.I.T. (Albi), auxquels vont s'ajouter le 139° R.I.T. (Libourne) et un bataillon du 99° R.I.T. (Clermont-Ferrand). Le 127° embarque dans le port de Sète les 14 et 15 août 1914 à bord de trois paquebots de la Cie Paquet: le Chaouïa, l'Hérault et l'Abda. Mon arrière-grand-père fait la traversée avec sa compagnie (la 7ème) à bord du Chaouïa. Après un voyage sans encombre, les troupes sont débarquées à Casablanca le 18 août pour l'Hérault et l'Abda, le 20 août pour le Chaouïa. Dès la deuxième quinzaine d'août, quatre régiments de territoriaux (113°, 127°, 128° et 139° R.I.T.) sont à pied d'oeuvre au Maroc.

 

Fin août, le 127° est transféré dans la région de Fez mais, dans une lettre adressée à sa famille le 10 septembre 1914, mon arrière-grand-père signale qu'il est resté à Casablanca "je partirai le dernier lorsque tous les hommes malades à l'hôpital (il y en a une dizaine) seront eux mêmes partis". De fait, les conditions climatiques rendent le séjour au Maroc difficile (quelques décès occasionnés par des maladies gastriques sont enregistrés en septembre et octobre). Cela amène l'État-Major, dès le mois de décembre, à renvoyer au dépôt de Carcassonne les hommes du 127° jugés les moins aptes à poursuivre leur séjour en Afrique. Il en fait partie puisque son livret militaire porte la mention "rentré au dépôt le 21 décembre 1914" et que sa fiche matricule indique qu'il a été rapatrié le 25 décembre. Le régiment restera quant à lui stationné au Maroc jusqu'à la fin de la guerre.

 

 

 

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Son fascicule de mobilisation.

 

 

 

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Au Maroc, en octobre 1914, avec le 127° Territorial, aux côtés de soldats du 139° R.I.T. On constate que la capote gris de fer bleuté et le pantalon rouge ont été remplacés par une tenue en toile cachou comparable, avec sa grande ceinture de laine rouge, à celle des chasseurs indigènes marocains. Seuls les képis ont été conservés et des pattes de collet au n° du régiment ont été rajoutées pour certains hommes du 139°...

 

 

 

De retour en France, il reste à l'arrière et passe dans la réserve de l'armée territoriale en novembre 1916. Le 25 janvier 1917, il est affecté comme sergent au 123° régiment d'Infanterie Territoriale et rejoint la zone des armées (secteur de Champagne, en appui de l'offensive du Chemin des Dames à partir de mai 1917 puis secteur de Verdun - Cote 304 / Mort-Homme - à l'automne 1917); il passe ensuite au 117° régiment d'Infanterie Territoriale à la dissolution du 123°, en février 1918. Il sera cité deux fois avec attribution de la Croix de Guerre: à l'ordre du régiment d'abord, en mai 1917, puis à l'ordre de la brigade en juillet 1918.

 

Démobilisé le 22 janvier 1919, il retourne à la vie civile et sera définitivement libéré de ses obligations militaires le 1er novembre 1922. Il reprendra son métier d'instituteur, dans l'Aude, dès 1919, jusqu'à ce qu'il fasse valoir ses droits à la retraite en 1934...

 

 

 

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Citation à l'ordre du régiment (mai 1917).

 

 

 

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Citation à l'ordre de la brigade (juillet 1918).

 

 

 

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