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France

 

 

 

 

 

 

 

Ordre de la Légion d'Honneur

 

 

 

 

Si sa création est bien antérieure à ce conflit (1802), elle a été utilisée pendant et après la Grande Guerre pour distinguer certains combattants français ou étrangers. Deux des illustrations proposées permettent en outre de présenter des rubans mixtes intégrant des décorations créées pour ce conflit, fantaisie à la mode depuis le XIXème siècle jusque dans les années 1920.

LegionHonneur

Collection Ludovic Rico

DiplomeLHGarnier

Diplôme classique de la Légion d'Honneur III° République. Il s'agit d'une croix de Chevalier attribuée en 1932 à Lucien GARNIER, soldat au 146° Régiment d'Infanterie, gravement mutilé pendant la guerre.

CroixLHpetite LegionHonneurA LegionHonneurB

- À gauche, Légion d'Honneur III° République. Croix d'un module assez particulier (environ 2/3 de la taille habituelle) avec centres en 3 parties.

- Au centre Légion d'Honneur III° République, avec centre en 3 parties. Ruban mixte Légion d'Honneur / Croix de Guerre 14-18 (fantaisie).

- À droite, Légion d'Honneur III° République d'un modèle standard. Ruban mixte Légion d'Honneur / Médaille Militaire / Croix de Guerre 14-18 (fantaisie).

DiplomeLHJouart

Diplôme classique de la Légion d'Honneur III° République. Il s'agit d'une croix d'Officier attribuée en 1923 à Louis André JOUART (1877-1960), chef de bataillon breveté au 1er bataillon de Chasseurs.

Soldat de la classe 1897, il est admis à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1898 (promotion Marchand). Il en sort sous-lieutenant en octobre 1900 et est affecté au 11ème bataillon de Chasseurs à pied. Lieutenant en octobre 1902, il passe au 29ème bataillon de Chasseurs à pied en 1907 puis au 66ème régiment d'infanterie en 1911, affectation qu'il est dispensé de rejoindre en attendant son entrée à l'école supérieure de guerre où il a été admis durant cette même année 1911 (J.O. du 15 mars). En 1912, il est affecté comme lieutenant au 14ème régiment d'infanterie mais reste à l'école de guerre pour poursuivre sa formation. Promu capitaine en juin 1913, il est affecté à l'État-Major du 6° corps d'armée en octobre de la même année puis à l'état-major de la IV° armée (général de Langle de Cary) à compter de la mobilisation du 2 août 1914. Il prend alors part à toutes les opérations menées par la IV° armée (Belgique / Meuse / Marne en 1914, Champagne en 1915) et il est cité à l'ordre de l'armée (croix de guerre avec palme) en juin 1915. Le 3 décembre 1915, au cours d'une démonstration d'engins de guerre, il est très grièvement blessé par des éclats d'obus avec perte totale de la vision de l'oeil gauche, lésion de l'oeil droit, fracture de plusieurs métacarpiens de la main gauche qui vont entraîner une limitation des mouvements des doigts, diminution auditive de l'oreille droite, hémiparésie gauche avec diminution de la résistance pulmonaire, gêne de la respiration avec éclat inclus dans l'espace intercostal. Évacué du front, il passe ensuite à l'état-major du général Joffre (Grand quartier général). Chevalier de la Légion d'honneur en 1916 (tableau spécial du ministère de la guerre, J.O. du 4 mai 1916, page 3834) : "capitaine à l'état-major d'une armée, s'est consacré à ses fonctions pendant seize mois de campagne avec un zèle et un dévouement absolus. A rendu des services remarquables dans la préparation et au cours des offensives de campagne. Très grièvement blessé en service commandé. (A déjà reçu la croix de guerre)" . Il est promu chef de bataillon en juin 1918 et sera affecté après la guerre au 1er bataillon de Chasseurs: c'est là qu'il est élevé au grade d'Officier de la Légion d'honneur en décembre 1923 (diplôme présenté).

Devenu attaché militaire à l'ambassade de France à Madrid dans les années 1930, il est à nouveau blessé par des éclats lors d'un bombardement aérien en novembre 1936, pendant la guerre civile espagnole. Promu général de Brigade, il est affecté en 1939 à la Direction générale de la circulation militaire et des contrôles. Il est élevé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur en 1941 et de Grand Croix en 1951. Il décède à Paris en 1960.

DiplomeLHVandenSchrieck

Diplôme d'Officier de la Légion d'Honneur III° République, modèle pour étranger. Il est attribuée en 1920 à un Belge, le colonel Van den Schrieck, commandant de l'artillerie de la 5° Division d'Armée belge pendant la guerre.

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