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ArmesTchecoslovaquie

 

ArmesTchecoslovaquie1

 

 

 

 

Tchécoslovaquie

 

 

 

Combats de

Durant l'entre-deux-guerres, trois médailles vont commémorer l'engagement des Tchécoslovaques qui ont combattu pour assurer l'existence du nouvel Etat:

Après la 2ème Guerre mondiale, dans la même perspective que les médailles commémorant l'engagement des combattants Tchèques et Slovaques en Russie, France ou Italie, les autorités communistes créent des médailles commémorant les combats qui ont suivi l'indépendance de la Tchécoslovaquie.

Médaille commémorative du 30ème régiment d'infanterie "Aloise Jiraska"

 

Créée en 1948, cette médaille en bronze légèrement doré commémore la formation du 30ème régiment d'infanterie. Si son numéro l'apparente aux régiments de la Légion tchécoslovaque d'Italie, sa formation et sa composition sont plus complexes. Il n'a en effet été créé qu'en 1919 en fusionnant deux régiments de l'ancienne armée austro-hongroise: le bataillon de réserve du régiment d'infanterie n°98 dont un certain nombre de soldats Tchèques et Slovaques se porteront volontaires pour défendre le nouvel Etat, et le 30ème régiment de fusiliers. Ce dernier se trouvait sur le front italien lorsque fut proclamée l'indépendance de la Tchécoslovaquie. Ses soldats sont rapatriés en novembre vers leur nouveau pays où ils participent aux combats contre les forces hongroises en Slovaquie. Lorsque la nouvelle armée tchécoslovaque est organisée par la Mission militaire française, il fusionne avec le régiment d'infanterie 98 pour former le nouveau 30ème régiment d'infanterie qui, en 1930, prend le nom de l'écrivain nationaliste Tchèque Alois Jirasek.

 

Attribuée aux anciens de ce régiment, la médaille était accompagnée d'un diplôme.

 

  • avers: Saint-Georges, à cheval, terrassant le dragon.

  • revers: au centre, les armoiries de la Slovaquie au-dessus d'un rameau de tilleul. Tout autour, suivant les bords de la médaille, l'inscription PESI PLUK 30 AL. JIRASKA et les dates 1918-1948 ("Régiment d'infanterie 30 Alois Jirasek" / 1918-1948).
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La médaille, avers et revers. Collection R.G.

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Médaille du IIème régiment de la Garde de la Liberté

 

Créée en 1948, cette médaille en bronze commémore la formation de ce régiment à Ceské Budejovice, en décembre 1918.

 

Attribuée aux anciens de cette unité, la médaille était accompagnée d'un diplôme.

 

  • avers: au centre, le blason des quatre entités Tchécoslovaques (Bohême, Moravie, Silésie, Slovaquie) au-dessus d'une banderolle sur laquelle se trouve l'inscription II PLUK STRAZE SVOBODY ("IIème régiment de la Garde de la Liberté"). Autour du blason, l'inscription semi-circulaire SOKOL DOBROVOLEC ("Volontaire Sokol").

  • revers: au centre, deux épées croisées surmontées des dates 1918-1948. Au-dessous, deux rameaux de tilleul. Au-dessus, l'inscription semi-circulaire VERNI ODKAZU TYRSOVU ("Fidèle à l'héritage de Tyrs"). Miroslav Tyrs est le co-fondateur du mouvement Sokol en 1862.
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La médaille, avers et revers. Collection R.G.

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Médaille d'argent du IVème régiment de la Garde de la Liberté

 

Créée en 1948, cette médaille en bronze argenté (il existe des modèles en argent poinçonné) commémore la formation de ce régiment à Pilsen, en octobre 1918.

 

Attribuée aux anciens de cette unité, la médaille était accompagnée d'un diplôme.

 

  • avers: au centre, une femme debout sur une carte de la Tchécoslovaquie; elle tient une épée dans sa main droite et montre de sa main gauche des monuments de Pilsen. Au-dessus, l'inscription semi circulaire IV. PLUK ("4ème régiment") et au-dessous, STRAZE SVOBODY ("Garde de la Liberté")

  • revers: au centre, une couronne de laurier et le nombre 30. Au-dessus, les dates 1918-1948 et, au-dessous, l'inscription semi-circulaire I. CESKOSLOVENSKY ODBOJ ("1ère résistance Tchécoslovaque").
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Son diplôme. Collection R.G.

"Le frère Josef Slosar a rempli fidèlement ses devoirs envers son pays dans les années 1918-1919 car, alors qu'il n'était pas obligé de faire son service militaire, il s'est porté volontaire et l'a effectué (...).La chancellerie de la Légion tchécoslovaque à Prague le certifie sous le numéro 2737. En reconnaissance de ses mérites pendant les temps difficiles de 1918-1919 et pour célébrer le 30e anniversaire de la fondation du IVème Régiment de la Garde de la Liberté à Pilsen, la présidence a décidé de lui décerner un souvenir permanent La médaille commémorative en argent. Que cette médaille soit pour lui le rappel que, comme en 1918-1919, il doit également défendre à l'avenir les intérêts de notre République populaire démocratique Tchécoslovaque.

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La médaille, avers et revers. Collection R.G.

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Médaille de bronze du IVème régiment de la Garde de la Liberté

 

Créée en 1948, cette médaille en bronze et au ruban différent de la précédente commémore la formation de ce régiment à Pilsen, en octobre 1918.

 

Attribuée aux anciens de cette unité, la médaille était identique à celle d'argent à l'exception du ruban. Elle était aussi accompagnée d'un diplôme dont le texte diffère très peu du précédent.

 

  • avers: au centre, une femme debout sur une carte de la Tchécoslovaquie; elle tient une épée dans sa main droite et montre de sa main gauche des monuments de Pilsen. Au-dessus, l'inscription semi circulaire IV. PLUK ("4ème régiment") et au-dessous, STRAZE SVOBODY ("Garde de la Liberté")

  • revers: au centre, une couronne de laurier et le nombre 30. Au-dessus, les dates 1918-1948 et, au-dessous, l'inscription semi-circulaire I. CESKOSLOVENSKY ODBOJ ("1ère résistance Tchécoslovaque").
Diplôme-Italie

Son diplôme (attribué au même volontaire que le précédent). Collection R.G.

"Le frère Josef Slosar a rempli fidèlement ses devoirs envers son pays car, alors qu'il n'était pas obligé de faire son service militaire, il s'est porté volontaire et l'a effectué en tant que membre de la Légion ou en tant que volontaire en 1918-1919 , ce qu'a confirmé la chancellerie de la Légion tchécoslovaque à Prague. En reconnaissance de ses mérites en temps que membre de la résistance et pour célébrer l'anniversaire officiel de la fondation du IVème Régiment de la Garde de la Liberté à Pilsen, la présidence a décidé de lui décerner un souvenir permanent La médaille commémorative en bronze. Que cette médaille soit pour lui le rappel qu'à l'avenir, si nécessaire, il devra défendre les intérêts de notre République populaire démocratique Tchécoslovaque.

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La médaille, avers et revers. Collection R.G.

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Médaille de la Loyauté et de la Bravoure

 

Créée après la 2ème Guerre mondiale par l'association des volontaires qui ont défendu la Slovaquie en 1918-1919, cette médaille en bronze (mais il existe des modèles en métal argenté ou doré) perpétue le souvenir de ces combats qui ont marqué la naissance de la Tchécoslovaquie. Il existe plusieurs fabrications plus ou moins rares.

 

Attribuée aux anciens volontaires, la médaille était accompagnée d'un diplôme. Son ruban porte une agrafe en bronze représentant le blason de la Slovaquie entouré de 3 feuilles de tilleul et posé sur deux épées croisées.

 

  • avers: au centre, à l'intérieur d'une couronne de feuilles de tilleul, le buste d'une jeune fille en costume traditionnel slovaque, une épée passée à la ceinture. Elle tient dans sa main droite un coeur symbolisant son amour de la patrie et dans sa main gauche un cercle symbolisant l'unité des Tchèques et des Slovaques.

  • revers: au centre, les armes de la Slovaquie. Au-dessus, l'inscription ZA VERNOST A BRAMOST ("Pour la fidélité et la bravoure") et, au-dessous, entre deux rameaux de tilleul, les dates 1918-1938.
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Son diplôme. Collection R.G.

(Cette médaille a été) créée pour honorer et commémorer le trentième anniversaire du combat décisif pour la libération de la nation Slovaque et l’unité des Tchèques et des Slovaques. Cette marque d'honneur visible rappelle non seulement le rôle des participants aux luttes pour l’Etat et la libération nationale dans les années 1918-1919 en Slovaquie, mais aussi leurs mérites dans les travaux de construction de la Slovaquie au sein de la Tchécoslovaquie dans les années 1918-1938.

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La médaille, avers et revers. Collection R.G.

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Comme cela a été précisé dans la page précédente, lorsque les autorités du nouvel Etat tchécoslovaque entrent en fonction, non seulement ses frontières ne sont pas fixées mais son existence est également remise en cause par de nombreux opposants. Il faut donc rapidement metttre sur pied des forces d'auto-défense avant l'arrivée d'unités militaires aguerries (soldats Tchéques, Moraves et Slovaques de l'ancienne armée austro-hongroise, surtout Légionnaires d'Italie, de France et de Russie). Ce sont des volontaires issus d'associations Sokol, de clubs de tir ou de gymnastique, d'étudiants qui vont assurer des missions diverses dans le cadre de régiments dits "de la Garde de la Liberté". Quatre régiments de ce type seront créées. Le souvenir de deux d'entre eux sera matérialisé par des médailles.

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